books - catalogues
2007 : project : BP 297 - 9, rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, textes de Frédéric Bouglé, Emmanuel Decouard, Jérôme Duvigneau, Alice Laguarda, Renaud Rémond, Christian Ruby, conception graphique de Daniel Perrier, Editions Monografik - Christophe Le Gac éditeur, La Box, Ecole nationale supérieure d’art de Bourges, avec le concours de la Drac Centre et avec le soutien du Centre National des Arts Plastiques - CNAP / http://www.monografik-editions.com
Ce catalogue au titre éponyme d’une exposition réalisée à Bourges en 2001 avait déjà été montré lors d’une autre exposition (en tant que maquette-prototype), à Fontenay-le-Comte en 2004. Au centre de ces deux expositions et du catalogue, l’image d’un immeuble de la zone périurbaine de Bourges. Si ce catalogue a bien pour point de gravité l’exposition de Bourges, il n’en est pas pour autant la simple « documentation » : sa forme même, un parallélogramme irrégulier évoquant la silhouette de l’immeuble représenté, continue plus l’élan de la première installation qu’il n’en fixe la trace. Son intégration à part entière dans une autre installation, à quelques années d’intervalle, confirme cette proposition. Si les questions du transfert, du déplacement étaient au cœur des travaux de Bourges et de Fontenay-le-Comte, le catalogue, de par sa forme et sa fonction, entend poursuivre cette dynamique : ne pas figer les choses, ne pas simplement faire inscription, mais continuer en un autre lieu la démarche appliquée lors des deux installations.
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Dislocation
D'un bord à l'autre deux textes qui, pour tenter de parler, se doivent de se placer hors-champ. Une postface, d'abord, qui est « comme un supplément, un reste, s'ajoutant sans former une continuité, manquant à toute progression et à toute nécessité. » Et une préface, ici-même, venant se placer encore à la suite de l'après-coup de la postface et qui pourtant se doit d'inaugurer, de lancer ce par rapport à quoi elle est irrémédiablement différé : le travail de TTrioreau. Tout est donc passé. L'installation n'est plus visible et l'immeuble représenté sur le caisson lumineux, centre mobile de l'exposition de La Box à Bourges, cet immeuble alors voué à la destruction est aujourd'hui, selon toute vraisemblance, définitivement rasé.
Reste donc ce catalogue. Constituerait-il une négation ramassée (la destruction ayant déjà eu lieu) puis relevé en un nouvel objet, positif maintenant, dont la pensée pourrait suivre le cours figé et dont les différents auteurs ici présents ont déjà éclairé une perspective ? Ce serait là un hégélianisme sans réserve que la forme même du catalogue que nous avons entre les mains vient minorer. Car ce livre - objet ne documente pas tant ce qui a eu lieu qu'il continue, par d'autres moyens, l'élan originel de l'œuvre. De même que les topographies sont toujours brouillées chez TTrioreau (comme le remarque bien Alice Laguarda, « Les projets de TTrioreau se présentent comme des tentatives de dépassement des oppositions strictes attribuées à l'architecture : immobile - mobile, permanent -temporaire, dedans – dehors… »), l'iconographie du catalogue est perturbée : un parallélogramme irrégulier dont les bords, tombants, sont peut-être la préfiguration annoncée / retardée de la chute de l'immeuble concerné, des polices fuyantes et dispersées, … Tout se passe comme s'il y avait bien une dialectique à l'œuvre (destruction, négatif, relève), mais il s'agirait ici d'une dialectique qui ne se résoudrait pas dans la figure de l'identité.
Ce refus de la résolution identitaire fait écho à la pensée de Adorno qui écrit : « La dialectique comme procédé signifie d'accepter la contradiction inhérente à la chose et, contre cette contradiction, s'efforcer de penser en termes contradictoires. Contradiction dans la réalité, elle est la contradiction de cette dernière. […] Son mouvement n'est pas celui de l'identité dans la différence de chaque objet d'avec son concept ; elle est bien plutôt le soupçon face à l'identique. Sa logique est celle de la dislocation : dislocation de la figure apprêtée et objectivée des concepts que, tout d'abord, le sujet connaissant a immédiatement face à lui. »
Cette pensée de la contradiction, selon un mode lui-même contradictoire, Renaud Rémond, l'a bien repéré dans l'œuvre de TTrioreau : « L'installation tente d'articuler ainsi un évènement où plusieurs temporalités jouent contradictoirement à travers l'immobilité de l'architecture et de l'image photographique. » Mais, partant de là, Renaud Rémond opte pour une résolution ontologique de la contradiction : « L'image est creusée par une profondeur sans fond, un centre toujours ex-centré, qui décèle seul, loin des objets et du réel, ce qu'il est en est de l'être, un effondrement de l'ici, son désastre. » Or, quelles en seraient les conséquences si, sous l'impulsion de Adorno, nous quittions la logique de la destruction pour celle de la dislocation ?
L'enjeu, ici, serait de ne pas sortir des choses, de l'immédiatement réel, c'est-à-dire encore de l'installation même de TTrioreau, de cet immeuble de la périphérie de Bourges et de ce catalogue - objet pour prendre la juste mesure de leur négativité (de leur caractère non-identitaire), tout comme de leur logique interne disloquée. Comme le dit Adorno : « C'est la chose, et non pas la tendance de la pensée à l'organisation qui provoque la dialectique. » Cet enjeu se décline au moins en deux temps.
Premièrement, c'est la position du sujet - spectateur qu'il faut réévaluer. Puisque suivant la logique de la dislocation « Le sujet doit donner au non-identique réparation de la violence qu'il lui a faite », et que c'est par là-même « qu'il se libère de l'apparence de son être-pour-soi absolu », le spectateur de l'exposition se voit contraint d'opérer un déplacement de perspective. Comme le dit Christian Ruby : « Il lui est demandé d'apprendre à se reconnaître comme spectateur en le devenant, de mettre en jeu des agencements, par rapport aux autres spectateurs, agencements dans lesquels il doit se choisir comme spectateur ou non et comme tel spectateur ou non. »
Deuxièmement, il s'agit de recueillir le processus socio-historique de l'œuvre de TTrioreau. La pièce envisagée ici comme image dialectique au sens de Benjamin, se comprend alors comme une cristallisation qui permet à la dimension sociale de se représenter elle-même. C'est ce que souligne parfaitement Jérôme Duvigneau lorsqu'il écrit : « Saturated by signs and symbols, it is also the space where goods (merchandise, objects of production) coincide with their own performance and advertising. In this respect, the light box signals like a neon advertising sign, in an attempt to break up the coherence of the surrounding urban space. It is by decentralising one space into another, literally dislocating, that the light box produces a different reality, one that is inappropriate for normal urban use. » Adorno avait déjà souligné la force incomparable qu'avait Benjamin d'allier « une capacité spéculative avec une approche micrologique des contenus chosaux. » Peut-être est-ce là justement ce que nous donne à voir TTrioreau : une pensée conceptuelle qui ne craint pas d'affronter la scission inévitable du concept en rendant justice à l'immédiatement réel, aux contenus chosaux et en les préservant dans leur dislocation.
Il n'est évidemment pas question de subsumer le travail de TTrioreau à une philosophie préexistante, en l'occurrence celle de la Dialectique Négative. Néanmoins, le soupçon de l'identique, la notion de dislocation, l'orientation sur l'immédiatement réel sont autant d'éléments qui permettent d'entrevoir l'œuvre d'art sous un jour des plus fécond. Dans cette optique, les juxtapositions, les déplacements, les contradictions, voire les impossibilités qui traversent la pièce de TTrioreau ne se reconduisent pas à une unité illusoire mais s'organisent en une constellation. Partant de là, émerge la notion du possible, dans la pensée comme dans l'art.
Frédéric Bouglé conclut son article sur cette proposition : « Si l'utopie est une fiction sociale qui se veut le modèle de la réalité, c'est ici la réalité qui sert de modèle à la réalisation d'une contre-fiction. » Et en effet, c'est bien là un point central chez TTrioreau : l'ancrage de l'œuvre dans l'urbanisme et l'architecture fait directement signe à l'utopie. Or, comment penser le rapport du réel et de l'utopie ?
Adorno, encore une fois, nous aiguille sur cette voie : « La connaissance qui veut le contenu veut l'utopie. Celle-ci, la conscience de la possibilité, s'attache au concret en tant que non-défiguré. C'est le possible, jamais l'immédiatement réel qui fait obstacle à l'utopie; c'est pourquoi le possible, au sein de l'existant, apparaît comme abstrait. » Ce passage, d'une extrême difficulté, nous montre néanmoins, d'une part, les relations entre le contenu, l'utopie, le possible et le réel et, d'autre part, le concret et l'abstrait, tout comme il nous indique le chemin ardu de la pensée : ouvrir la possibilité même de la réflexion comme utopie, non pas en s'éloignant de l'existant, mais en restant au contraire fidèle à l'immédiatement réel, fut-ce au prix de la dislocation et de la négativité.
Reste maintenant au sujet - spectateur - lecteur à affronter cette négativité pour réaliser son propre projet de l'utopie.
Emmanuel Decouard
Pour une réflexion sur l’urbanisme : produire la ville comme œuvre d’art
« Quel est le rôle de l’architecte ? Quel est le rôle de l’urbaniste ? Ce sont des producteurs d’espaces. Je ne parle pas de « production architecturale. » Je veux dire qu’ils ne sont pas seulement des fournisseurs sur le marché et pour le marché de la construction. Bien entendu ils ne sont pas les seuls à produire de l’espace, il y a toute sorte d’agents de cette production, depuis les planificateurs, les banquiers, les promoteurs jusqu’aux autorités politiques et administratives, jusqu’aux travailleurs du bâtiment et aux usagers. Architectes et urbanistes opèrent dans le cadre du mode de production existant, mais ils y ont un rôle essentiel, sur eux repose l’avenir du principe d’après lequel l’espace à une valeur d’usage et non seulement une valeur d’échange. »
Henri Lefebvre, « La bourgeoisie et l’espace », Espace et politique, p.269.
BP 297 - 9, rue Edouard Branly, 18006 Bourges cedex
L’espace n’est pas un milieu géographique passif ou un milieu géométrique vide. Géographes et mathématiciens travaillent avec des constructions abstraites à des degrés divers. L’espace est instrumental, c’est-à-dire qu’il est espace vécu en même temps qu’il est espace où se déploient et s’affrontent des stratégies. Et c’est à ce titre qu’il se laisse produire selon un certain code, toujours partiel, car il n’existe pas, ou peut-être il n’existe plus, de code général, métalinguistique, rendant une société transparente à elle-même, code partiel donc et ici tout simplement code postal (mais il en est d’autres bien sûr). Simultanément, l’adresse, déjà lieu même de l’exposition, est le titre ou le nom propre de l’installation et cela sans pour autant cesser de fonctionner comme code partiel (postal). La polysémie devient une stratégie de résistance qui tente de mettre à jour la logique concrète des lieux occupés. Plus encore, le décrochage du signifiant par rapport au signifié enraye le code en le débordant.
C’est ce décalage pratiqué par TTrioreau qui produit l’espace nécessaire du questionnement en pointant la plurivocité. Découpage et fragmentation d’un territoire en réseau systématisé de symboles, l’adresse postale représente une information et transmet cette information. Mais aussi dans l’arbitraire de sa désignation, dans sa volonté de dominer l’espace en le rendant lisible, de l’instrumentaliser par une planification aussi effective qu’autoritaire, elle émane d’une stratégie à questionner. Cette homogénéisation des fragments dispersés comme politique de l’aménagement du territoire tend à dissoudre l’autonomie et la qualité des lieux. Cette stratégie d’occupation des sols vise elle-même à se dissimuler en dépassant les oppositions classiques : ville/campagne, dedans/dehors, centre/périphérie, pour ne citer que les plus marquantes, se donnant pour cela l’apparence du mouvement dialectique (ne cherchant de fait qu’à substituer ces oppositions sans les conserver ni les réfléchir) qui produirait les dimensions d’itinéraires, de réseaux de relations d’unités d’habitation et de liaisons (et qui de fait les produit mais comme stratégie de domination de l’espace). Procéder à une critique de l’espace en dégageant les stratégies qui le produisent nécessite l’analyse critique de cette activité productrice. La fausse dialectique du pouvoir ne doit pas occulter la véritable idéologie qui préside à son exercice, pas plus que la substitution « purement » architecturale de l’habitat à l’habiter ne doit nous faire oublier les oppositions contenues dans le mouvement toujours plus « sauvage », au sens où le capitalisme peut être sauvage, de l’éclatement de la ville comme forme. La question pourrait se poser, dévastatrice dans sa naïveté et pourtant souvent tenue à distance, elle pourrait être la suivante : tout espace est-il signifiant, et si oui, de quoi ? La critique urbanistique ne devra donc pas faire l’économie d’une sémiologie de l’espace et des discours sur l’espace. Cette étude des signes, partie d’une sémiotique générale, se confronte aux multiples codes de l’espace social. Les réseaux dominent et sont tous en mesure de produire leurs propres codes, submergés par la communication, par les signaux et les signes, c’est-à-dire intégrés dans quelque chose qu’ils ne maîtrisent pas, comment l’individu ne serait-il pas déconcerté ?
Le caisson lumineux, sur lequel sont fixées les deux photographies Duratrans®, coulisse du (BP 297 -) 9, rue Edouard Branly, 18006 Bourges cedex vers la rue et inversement. La centralité se déplace, mais en quoi consiste ce mouvement ? Soit que le centre s’entende comme un foyer, le mouvement se comprenant alors comme l’explosion des énergies accumulées (forces en lutte pour l’occupation de l’espace) comme souhait ou désir de leur dépense. Soit que la centralité, se voulant totale (centralisation) expulse avec violence, au nom d’une rationalité supérieure, politique, étatique, des éléments périphériques : chaque époque engendrant sa centralité, religieuse, politique, culturelle, commerciale, industrielle, … En décentrant l’installation, en s’incorporant l’espace public urbain comme nouveau centre possible, TTrioreau nous invite à la déroute.
L’extension de la ville produisit la banlieue mais dans le mouvement d’une expansion irrépressible, la banlieue avec tous ses réseaux a fini par engloutir le noyau urbain. D’autres centres virent le jours, les centres commerciaux, constitués en réseaux avec toute la cohorte de dispositifs dont ils s’entourent, ouvrant l’ère d’une nouvelle conception et pratique de l’espace. Ces centres commerciaux éclatent la morphologie traditionnelle de la ville (semblant ne même plus appartenir à la logique qui présida à la formation de la ville historique), mais à la fois masquent ce qui perdure d’une stratégie antécédente du centre, le raffermissement d’une centralité particulière, celle du pouvoir dans ses décisions.
En expulsant le caisson de l’intérieur vers l’extérieur, l’installation entière se décentre, c’est la périphérie qui interpénètre et interprète le centre (historique, de la vieille ville). Le centre (de l’installation) éclate en bouleversant la vie urbaine. La dislocation de la centralité est un danger, et de fait, on se heurte physiquement au caisson, mais la recomposition de centres selon des logiques aliénantes en est un plus grand encore.
La rue est caractéristique de notre rapport à la ville moderne, comme lieu de passage ou de rencontre, elle est une médiation qui a pris une plus grande importance que ce qu’elle relie. La rue est donc ce lieu de passage, d’interférences, ce lieu de circulation et de communication comme une sorte de microcosme de la vie moderne, elle rend public mais en déformant, en insérant dans le texte social ce qui se passe ailleurs, dans le secret (dans la configuration des itinéraires bourgeois, dans le décors aliénant du monde pavillonnaire, dans la misère de l’habitat soumis à l’organisation autoritaire des grands ensembles). La rue représente la quotidienneté de notre vie sociale.
Saturée de signes et de symboles, elle est également l’espace où les biens (marchandises, objets de la production) coïncident avec leur spectacle et leur publicité. A ce titre, le caisson lumineux fait signe, il fonctionne comme une enseigne publicitaire mais qui viendrait émietter la cohérence de cet espace urbain. Décentralisation d’un espace dans un autre, déroutant au sens propre du terme, le caisson lumineux produit une autre réalité, celle-ci inadaptée au flux de circulation de la rue. C’est cette inadaptation qui brouille les codes, qui trahit les comportements automatiques d’une utilisation aveugle de l’espace et de la consommation inconsciente des signes de la marchandise. L’habitat collectif dont le caisson se propose de nous faire la publicité est un bâtiment promis à la destruction. La logique architecturale de ce bâtiment indique également la destruction comme volonté à l’œuvre. Maintenir éclatées les couches de la population qui l’habitent (prolétariat et sous-prolétariat), c’est-à-dire en détruire les conditions profondes de rassemblement en produisant des individus isolés ensembles. L’irruption de la destruction au cœur de l’identification publicitaire nous indique ici la violence de la stratégie qui est à l’œuvre. La publicité ne fait pas autre chose que nous intimer l’ordre de consommer, présentant chacun comme un consommateur idéal consommant à profusion des objets de libre choix. Sans ce discours publicitaire ces objets ne seraient que ce qu’ils sont : des « choses » et non des « biens. » Mais ceci nécessite l’impérieuse obsolescence des marchandises afin de renouveler cette injonction : soyez heureux en consommant ! Un objet pousse l’autre, avec au cœur de ce système la destruction essentielle des objets de consommation. La violence de cet espace de la communication n’est pas symbolique, elle engage de fait l’espace social tel qu’il est vécu. La consommation et l’architecture répondent aux stratégies capitalistes les plus agressives où centres commerciaux et grands ensembles participent d’une même logique.
Jérôme Duvigneau
monografik éditions presents:
Eric Duyckaerts - Belgian Pavilion
Catalog (Biennale di Venezia)
Authors: Eric Duyckaerts, Jacques Dubois, Christine Macel, Hans-Ulrich Obrist
Graphic Designers: M/M parisTours Architectures - Philippe Chiambaretta
Authors: Marie-Ange Brayer, Clément Dirié, Alain-Julien Laferrière, Aurélien Gillier
Graphic Designer: Yann RondeauLucas Lenglet - Stair caises
Authors: Lucas Lenglet
Graphic Designer: Yvonne van VersendaalAvailable on:
http://www.monografik-editions.comERIC DUYCKAERTS - Belgian Pavilion - Venice 2007:
In 2007, the artist representing the Belgian pavilion at the Venice Biennale 52nd International Art Exhibition was Éric Duyckaerts. Since the mid-80s, this Belgian artist has developed a body of work blending performance and video, and more recently objects and installations, to flesh out his conferences. The artist offers demonstrations that lead to hare-brained and illogical conclusions, the whole of it shored up by apparently meticulous research and an abundance of references. His interest lies more in analyzing the figure of the educator and its symbolism than in the conclusions drawn by his demonstrations.
This catalogue, published for the Venice Biennale, chronicles the artist's trajectory and presents his major works. It also acquaints the reader with the performance entitled "Palais des glaces et de la découverte", the work created especially for the Belgian pavilion.
Éric Duyckaerts has joined forces with graphic art duo M/M Paris, Michaël Amzalag and Mathias Augustyniak. Besides the catalogue, the Parisian graphic artists have also designed special PR materials for the project, all under the auspices of the Belgian pavilion commissioner, Christine Macel. The catalogue includes numerous illustrations and critical texts by Christine Macel (Contemporary Art Curator, Centre Pompidou, Paris) and Jacques Dubois (Philosoph, Brussel), as well as a long interview conducted by critic Hans Ulrich Obrist (Co-director Serpentine Gallery, London).
PHILIPPE CHIAMBARETTA - Tours Architectures
In the framework of his research in contemporary art and architecture, architect Philippe Chiambaretta/PCA has been led to reflect upon the communicating functions of a façade for the Centre de Création Contemporaine (CCC) in the city of Tours (France). Designed to be a process that generates an irrational, virtual shape, the CCC façade calls out to the city, offering visitors multiple viewpoints that waves between optical and physical effects. The same process was used in a demolition/reconstruction project at La Défense (Paris' business district). An example of theoretical research made concrete on a large scale.
LUCAS LENGLET - Lucas Lenglet
Edited for his first exhibition in France at Palais de Tokyo, Paris, Lucas Lenglet's book goes further than the exhibition in showing forgotten spaces like staircases. Designed and thought as an artist book, this book is a limited edition of 500 copies.
PARTERNSHIPS of monografik éditions:
Diffusion:
Paris Musées Worldwide diffusion - pmagnani@paris-musees.asso.frPress Partner:
art press newspaper - http://www.artpress.comEditorial Partners:
Belgian Pavilion, Venice 2007 ;
Musée d'art contemporain, Rochechouart ;
Musée des Beaux-arts, Angers ;
Galerie Chez Valentin, Paris ;
Galerie Magda Danysz, Paris ;
Galerie Fernand Léger - Centre d'Art, Ivry ;
Galerie Hervé Loevenbruck, Paris ;
Mondriaan Stichting (Mondriaan Foundation), Amsterdam ;
Ecole Supérieure des Beaux-Arts, Rennes ;
ShowOff Fair, Paris ;
Groupe Foncière des Régions (European Real Estate Group), Paris ;
Les Maçons Parisiens, Massy ;
Centre de Création Contemporaine, Tours ;
Villa Arson, Nice.Forthcoming books from Monografik:
Anthony McCall / elements for a retrospective 1972-1979/2003… ;
Guillaume Leblon / Vade-mecum ;
Catherine Ikam / Digital Diaries ;
ECDM / Immeuble Louis Blanc Paris ;
Architectonomes Vol. 01 / "Doudou" Workshop ;
TTrioreau / BP 297 bis ;
Pascale Kaparis / Parce que je ne rêve pas ;
Pascal Broccolichi / Sounds & Spaces ;
Pierre Besson / Inner ;
Paul Ardenne & Régis Durand / Images Mondes ;
Alexandre Castant / Planètes Sonores ;
The Villa Arson Book.Recent & Backlist:
Icon Tada / Digitals Paintings ;
Gabor ösz / Camera Architectura ;
Olivier Dollinger / Low Commotion ;
Ultralab / Samaran 2 ;
ShowOff Paris06 - The Book.For enquiries and informations:
monografik éditions
6 place de l’église
49160 Blou
France (Anjou)
T +33 (0)6 26 02 94 44
E le-gac@monografik-editions.com
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