group exhibitions
2007 : Architecture et Humanité, centre culturel La Laverie, La Ferté Bernard / http://www.fracdespaysdelaloire.com
Architecture et Humanité
carte blanche à Neal Beggs et David Michael Clarke présentée dans le cadre de la convention avec le conseil Général de la SartheARCHITECTURE ET HUMANITÉÉPISODE 2
GMTT-CK
Sven AugustijnenMaja BajevicRichard BillinghamMircea CantorAlain Clairet & Anne-Marie JugnetPhilippe CognéeSong DongJim HodgesThomas HuberAnn Veronica JanssensKoo Jeong-AValérie JouveRut Blees LuxemburgDeimantas NarkeviciusWalter ObholzerRégis PerrayYvan SalomoneLaurent Tixador & Abraham PoinchevalTTrioreau
œuvres de la collection du Frac des Pays de la Loire
exposition du 10.11 au 22.12.2007
vernissage le 9.11.2007 à 18h30
centre culturel La Laverie
La Ferté Bernard - 72
Architecture et Humanité
Dans le cadre de la diffusion de sa collection et de son conventionnement avec le Conseil Général de la Sarthe, le Frac des Pays de la Loire poursuit le travail engagé dans le département à travers un projet artistique et culturel ambitieux qui se déploiera jusqu’en 2008. Le Frac des Pays de la Loire a confié à deux artistes, Neal Beggs et Davis Michael Clarke, la définition et la mise en place d’un projet spécifique dans le Nord-Est du département. Ces deux artistes d’origine britannique, sont installés depuis plusieurs années dans la région. Ils connaissent le Frac des Pays de la Loire pour y avoir tous deux exposé, David Michael Clarke en 2002 et Neal Beggs en 2004. Le travail de ces deux artistes se situe dans une certaine tradition anglo-saxonne de « lifestyle », où, sans aller jusqu’à la performance, l’art et la vie se mêlent. David Michael Clarke connaît bien le département de la Sarthe puisqu’il enseigne à l’Ecole des beaux-arts du Mans. Le Frac a donc souhaité à travers ce projet mêler productions artistiques, diffusion de sa collection sur le territoire et actions pédagogiques et culturelles.
Intitulée « Architecture et Humanité », cette opération réunira un ensemble important de partenaires culturels du département :
le Centre culturel de la Sarthe, Le prieuré, Vivoin
le Théâtre de l’Epidaure, Bouloire
la Scène conventionnée de l’Espal, Le Mans
l’Ecole supérieure des beaux-arts, Le Mans
GMTT-CK*
Architecture et Humanité, épisode 2
Sven AugustijnenMaja BajevicRichard BillinghamMircea CantorAlain Clairet & Anne-Marie JugnetPhilippe CognéeSong DongJim HodgesThomas HuberAnn Veronica JanssensKoo Jeong-AValérie JouveRut Blees LuxemburgDeimantas NarkeviciusWalter ObholzerRégis PerrayYvan SalomoneLaurent Tixador & Abraham PoinchevalTTrioreau
Collection du Frac des Pays de la Loire
_exposition du 10.11 au 22.12.2007
CENTRE CULTUREL DE LA LAVERIE
3, rue du Moulin à Tan_LA FERTÉ - BERNARD (72)
_renseignements : T 02 43 93 48 61
lalaverie@lalaverie.org
horaires d'ouverture : du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h
le samedi de 14h à 18h
_entrée libreExposition réalisée dans le cadre d’une convention entre le Frac des Pays de la Loire et le Conseil général de la Sarthe
Dans le cadre de la diffusion de sa collection et de sa convention avec le Conseil général de la Sarthe depuis 2003, le Frac des Pays de la Loire poursuit le travail engagé dans le département à travers un projet artistique et culturel ambitieux. En 2007-2008, le Frac des Pays de la Loire a confié à deux artistes, Neal Beggs et David Michael Clarke, la définition et la mise en place d’un projet spécifique dans le Nord-Est du département. Ces deux artistes d’origine britannique, sont installés depuis plusieurs années dans la région. Ils connaissent le Frac des Pays de la Loire pour y avoir tous deux exposé, David Michael Clarke en 2002 et Neal Beggs en 2004. Intitulée Architecture et humanité, cette opération réunit un ensemble important de partenaires culturels du département dont le Théâtre de l’Épidaure à Bouloire qui a accueilli au mois de juin 2007 le premier volet du projet, le Centre culturel de La Laverie à La Ferté-Bernard et le Centre culturel de la Sarthe - Le Prieuré de Vivoin qui présentera le dernier opus en juin 2008.
L’œuvre de TTrioreau, gmTT-ck / edge on a ledge n°1 réalisée en 2005, maquette du bâtiment du Frac à Carquefou est le fil conducteur de ces expositions. Cette maquette en plexiglas-miroir qui reflète les œuvres qui l’environnent renvoie aux questionnements sur la ville, l’architecture et le territoire contemporains. À travers différentes œuvres, cette exposition offre une vision à la fois riche et singulière. Celles tout d’abord de Richard Billingham et Régis Perray, où l’architecture est envisagée comme marqueur de l’environnement social. Celles aussi de Maja Bajevic et Song Dong traversées par des questions identitaires et politiques. Celle encore de Thomas Huber, à travers Huberville, ville idéale, qui entre en résonance avec des œuvres abstraites à la géométrie parfaite de plans de villes ou de territoire (Anne-Marie Jugnet & Alain Clairet, Walter Obholzer). Aux côtés de l’aquarelle assez menaçante d’Yvan Salomone représentant une tractopelle isolée de tout contexte, une même fascination et un même vertige peut être ressenti devant les photographies sans présence humaine de Valérie Jouve et Rut Blees Luxemburg. Koo Jong-A parasite quant à elle l’exposition en installant au sol de micro-architectures en matériaux périssables. Ces Maisons Flottantes, qui se propagent dans l’espace d’exposition côtoient ici des œuvres-miroirs qui démultiplient les points de vue sur les autres pièces (Jim Hodges, TTrioreau). Par leurs expéditions qui démontrent l’inadaptation de l’homme contemporain au milieu naturel, Abraham Poincheval et Laurent Tixador non sans humour nous renvoient à nos instincts perdus... comme ceux du loup arpentant le sol d’une galerie new-yorkaise dans la vidéo de Mircea Cantor. C’est enfin la question de la modernité qui traverse cette exposition, à l’image de cette peinture de congélateur de Philippe Cognée réalisée sans artifice et celle plus immatérielle d’Ann Veronica Janssens composée de halos lumineux. Toutes ces fictions artistiques offrent autant de regards singuliers sur notre monde contemporain.
Art through the Washing Machine
In every successful working partnership the individuals concerned take on roles, ‘good-cop-bad-cop’ etc. and this is true both for David and myself, the two curator of the exhibition you are about to see, have seen, or will never see, at La Laverie. We are not ‘cops’, either good or bad, but we certainly displace different characteristics. David’s role is more pragmatic, (he has to steer this ship), whilst mine more instinctive. For example often when I thinking about the Laverie, I think about pop music and am constantly having to remind myself that Art and Architecture are the subjects of this exhibition and not pop culture. Even so, the connection will not go away, and so I have decided in this short introduction text to follow this train of thought and see where it leads.
As an artist, for that is both David and my daytime job, I have often found that to look at a subject with a sideways glance can be productive. (Like uncovering the past, not by examining old ruins but by examining contemporary words). So remaining true to our roles as curators, I will approach the subject of Art Architecture and Humanity in a round about way whilst David will more or less hit it head on.
The connection between the Laverie and music is simply one of word association. La Laverie brings to mind Don McLain’s hit song of 1971 entitled American Pie. The reason being that Laverie sounds a little like ‘Levee’ from the songs lyric ‘Drove my chevy to the levee but the levee was dry’. When ever the word Laverie was mentioned I would find myself these words revolving like an old 45 silently in my mind, and with each revolution the same question arose. What on earth is a ‘levee’? I decided to look the word up amongst the architecture of cyber space and within a few seconds I had my answer. A ‘levee’, is a waterway with man-made raised banks so as to channel floodwater. In other words a levee is a form of architecture, (“smooth” architecture as it has to do with movement), something that as humans we have devised so as to control the flow of water and make more habitable and productive a particular environment. If nothing else, this obscure connection built more on phonetic sound than concrete reason, serves to focus our mind on water, as both a Laverie and a levee are architectures designed to channel water for a purpose.
But is this helpful? Where does this semantic ‘spin’ of washing machines and vinyl lead with respect to art, architecture, and humanity? Round in circles like the ‘Windmills of your mind’ Dave might jokingly say. But no, as a friend pointed out to me whilst discussed the subject, “there is a good connection, but to make it we must also think about light as well as water”. And with this my friend went on to recall a story he had once heard concerning the artist Thomas Hirshhorn.
The story goes that Hirshhorn while over seeing the installation of an exhibition decided that he was unhappy with the quality of the museums lighting. The museum director replied that the lighting was very good, to which Hurshure replied that it was impossible to see his work clearly, and to emphasis this adding that he wanted the lighting to have that revealing quality of light found in a laundry. Presumably so that the work with all its flaws and perfections would be clearly visible, laid bear as it were before the public eye.
Hirshhorn’s tone of voice left the museum director in no doubt that Hirshhorn was serious and that his suggestion to change the lighting was not a request but a command. The director conceded with some humor suggesting that if the artist (after the modifications had been made to the lighting), was still not satisfied then he knew of near by Laundry that would be only to happy to accommodate his work.
There is no doubt that this story had been elaborated upon a little by my friend, but the idea that art should be durable enough to be exhibited under the inquisitive light of the laundry is revealing. Just what the lights of the Laverie will reveal when they illuminate the selected works from the collection of the Frac Pays de la Loire we will have to wait and see. Predicting the outcome at this early stage is difficult, and maybe it is better to wait a little until the whole show has passed at least once through the washing machine.
Neal Beggs
downloadjournal La Laverieseehttp://issuu.com/ttrioreau/docs/gmtt-ck
GMTT-CK*
Architecture et Humanité, épisode 2
Collection du Frac des Pays de la Loire
Exposition réalisée dans le cadre d’une convention entre le Frac des Pays de la Loire et le Conseil Général de la Sarthe
* détail du titre de l'oeuvre de TTrioreau
Dans le cadre de la diffusion de sa collection et de son conventionnement avec le Conseil Général de la Sarthe depuis 2003, le Frac des Pays de la Loire poursuit le travail engagé dans le département à travers un projet artistique et culturel ambitieux qui se déploiera jusqu’en 2008. Le Frac des Pays de la Loire a confié à deux artistes, Neal Beggs et David Mickael Clarke, la définition et la mise en place d’un projet spécifique dans le Nord-Est du département. Ces deux artistes d’origine britannique, sont installés depuis plusieurs années dans la région. Ils connaissent le Frac des Pays de la Loire pour y avoir tous deux exposé, David Mickael Clarke en 2002 et Neal Beggs en 2004. Intitulée Architecture et humanité, cette opération réunit un ensemble important de partenaires culturels du département dont le Théâtre de l’Épidaure à Bouloire qui a accueilli au mois de juin 2007 le premier volet du projet,le Centre culturel de La Laverie à La Ferté-Bernard et le Centre culturel de la Sarthe, Le Prieuré à Vivoin qui présentera le dernier opus en juin 2008. L’oeuvre de TTrioreau, gmTT-ck / edge on a ledge n°1 réalisée en 2005, maquette du bâtiment du Frac à Carquefou est le fil conducteur de ces expositions. Cette maquette en plexiglass-miroir qui reflète les oeuvres qui l’environnent renvoie aux questionnements posés par ces expositions sur l’architecture.
L’art à la machine à laver
Tout bon partenariat de travail suppose que les individus concernés assument un rôle du type « good cop – bad cop », etc. David et moi, les deux commissaires de l’exposition que vous allez voir à la Laverie, en sont un exemple. Nous ne sommes ni bons ni mauvais, mais nous affichons clairement des tempéraments différents. Le rôle de David est plus pragmatique (il doit guider le bateau), le mien plus instinctif. Ainsi, souvent, songeant à La Laverie, je pense à la musique pop, et je dois faire un effort constant pour me rappeler que le sujet de l’exposition est l’art et l’architecture, pas la culture pop. Et même alors, le lien ne s’efface pas ; j’ai donc décidé de suivre, dans ce petit texte d’introduction, le fil de mes pensées et de voir où il me mènerait.
En tant qu’artistes – puisque c’est là notre occupation diurne, à David et à moi-même – j’ai toujours pensé que regarder un sujet de biais pouvait s’avérer productif. (Comme de découvrir le passé, non pas en observant de vieilles ruines, mais en étudiant les mots contemporains.) Fidèle à nos rôles respectifs, j’aborderai la question de l’architecture d’art et de l’humanité de manière détournée, tandis que David s’y attaquera de front.
Le lien entre la Laverie et la musique tient d’une simple association de mots. La Laverie m’évoque le tube de 1971 de Don McLain, American Pie. Car « Laverie » sonne un peu comme le mot « Levee » tiré des paroles de cette chanson – « Drove my chevy to the levee But the levee was dry ». Chaque fois que le mot Laverie est prononcé, je me retrouve avec ces paroles tournant silencieusement en boucle dans ma tête comme un vieux 45 tour, et à chaque tour la même question – qu’est-ce donc que cette « levee » ? J’ai décidé de débusquer ce mot dans l’architecture du cyber-espace et, en quelques secondes, trouvé ma réponse. Une « levee » est une voie navigable dont les berges artificielles permettent de canaliser les crues. En d’autres termes, une « levee » est une forme d’architecture (architecture « douce » puisqu’elle a à voir avec le mouvement), quelque chose que nous, humains, avons conçu pour maîtriser le flux des eaux et rendre plus habitable et productif un environnement particulier. Cette obscure association, basée sur un son phonétique plus que sur une raison concrète, nous permet en tout cas de nous arrêter à l’eau, car la Laverie et la « levee » sont des architectures conçues pour canaliser l’eau dans un but précis. Mais cela est-il d’aucune aide ? Où nous mène ce « tour » sémantique des machines à laver et du vynil quant à l’art, l’architecture et l’humanité ? En rond comme les « Windmills of your mind », me dirait Dave en plaisantant. Mais non. Lors d’une discussion sur le sujet, un ami remarquait qu’« il y avait un vrai lien, mais que pour ce faire nous devions penser autant à la lumière qu’à l’eau ». Et mon ami de raconter alors une histoire entendue un jour à propos de l’artiste Thomas Hirschhorn.
On dit que Hirschhorn, alors qu’il considérait l’installation d’une exposition, se trouva mécontent de la qualité de l’éclairage du musée. Le directeur du musée objecta que la lumière était très bonne, ce à quoi Hirschhorn répondit qu’il était impossible de voir pleinement son oeuvre, ajoutant pour conclure qu’il voulait que la lumière ait cette qualité révélatrice de l’éclairage que l’on trouve dans les laveries automatiques. Vraisemblablement pour que l’oeuvre, avec tous ses défauts et perfections, soit clairement visible, mise à nu en quelque sorte devant le public.
Le ton de Hirschhorn ne laissa aucun doute au directeur quant au sérieux de sa requête et quant au fait que la suggestion de modifier l’éclairage n’était pas tant un souhait qu’une injonction. Le directeur céda non sans humour, suggérant que si l’artiste (après modification de l’éclairage) s’avérait toujours insatisfait, il connaissait une laverie voisine qui serait ravie d’accueillir son oeuvre.
Il va sans dire que cette histoire a été quelque peu enjolivée par mon ami, mais l’idée que l’art doit être suffisamment résistant pour être exposé à la lumière inquisitrice d’une laverie est significative. Ce que révéleront les lumières de la Laverie en éclairant les oeuvres sélectionnées dans la collection du Frac des Pays de la Loire, il faudra attendre pour le savoir. Prévoir dès à présent le résultat serait difficile, et peut-être est-il préférable d’attendre un peu que l’ensemble de l’exposition passe au moins une fois à la machine.
Neal Beggsoctobre 2007
« Conduit ma Chevrolet jusqu’à la levée. Mais la levée était déserte. »
« Les moulins de ton esprit » / titre d’une chanson de Dusty Springfield (1969).
Ce n’est pas une question de goût. C’est plus complexe que ça. C’est une question de liens. Les choses, les gens, des liens qui se tissent.
Et puis il y avait la collection du Frac. Elle est vaste, elle est énorme. On avait toute latitude pour choisir ce qu’on voulait. Alors ... qu’est-ce on voulait ? Ce n’est jamais simple. Neal et moi, nous avons commencé à regarder la collection ensemble. On a tiré à l’instinct. On s’est observé. Petit a petit, à travers nos regards individuels sur la collection, on a commencé à se comprendre. Aussi une chose qu’on peut dire, c’est que les oeuvres présentées dans cette exposition, produites par différents artistes, dévoilent les liens qui existent avec nos oeuvres, qui ne sont pas dans cette exposition.
La relation entre Neal et moi s’est complexifiée au fur et mesure que nous avons rencontré d’autres personnes sur le terrain, ceux qui sont proches des gens ... le public ... vous.
Et puis d’autre choses. Des contraintes de lieux. Des contraintes techniques. Les oeuvres exposées ailleurs. Un fil conducteur d’un lieu à l’autre. Un trait d’union imaginé avec l’oeuvre de TTrioreau.
Les oeuvres, les gens, les lieux, les publics... tous ça se tissent. C’est humain, c’est relationnel, et c’est structurel. L’humanité et l’architecture. Des gens et leurs environnement.
Des fois c’est dur. Difficile à accepter, à digérer. Comme dans le travail de Richard Billingham ou Valérie Jouve. Parfois c’est l’utopie, comme dans le panorama de Thomas Huber. Parfois c’est politique. Ça se voit dans le travail de Maja Bajevic ou Régis Perray. Des fois c’est un jeu plastique. Je pense à Koo Jeong-A ou Walter Obholzer. Mais dans la plupart des cas, c’est un mélange de tout cela, et au delà de tout ça.
La vie est complexe. On ne vit pas dans une bulle. Les choses se mixent. Le chaos règne. Il y a beaucoup de boue. Et j’aime ma vie comme ça.
David Michael Clarkeoctobre 2007
TTrioreau
gmTT-ck / edge on a ledge n°12005
plexiglassinoxaluminiumtrépied en inox
150 x 121 x 86 cm
oeuvre réalisée dans le cadre des Ateliers internationaux du Frac des Pays de la Loire
acquisition en 2006
né en 1974 à Bloisvit à Paris et Vouvray
Agissant sur la structure même de l’espace construit, les propositions de TTrioreau mettent en place des déplacements qui perturbent notre perception et désignent de façon politique le caractère normatif de l’architecture. TTrioreau utilise les formes mêmes de l’architecture et de l’urbanisme – maquettes, caissons lumineux, images, écrans - qu’il détourne et auxquelles il intègre ses interprétations et modifications.
Au cours des XIXe Ateliers Internationaux, il a focalisé sur le bâtiment du Frac des Pays de la Loire, en tant qu’architecture et espace d’exposition, pour lequel il fait trois propositions. Le sujet de l’oeuvre devient l’architecture qui la contient - l’architecture comme oeuvre - sur laquelle il se propose d’intervenir, qu’il vient perturber. Sa proposition initiale pour SUPER, l’exposition collective prévue à l’issue de cette résidence, était de construire un mur qui rompe la régularité de l’espace orthogonal d’exposition, une cloison en biais, qui crée une diagonale partielle. L’artiste a matérialisé son acte de découpe du lieu, récurrent dans son travail, en produisant sept lames (sept étant le nombre d’artistes de SUPER) de rasoir en inox poly-miroir du même format que la maquette, objets réflexifs, énigmatiques et démesurés (gmTT-ck/edge on a ledge #2).Cette oeuvre, discret hommage à Gordon Matta-Clark, rend compte avec cohérence de la spécificité de la démarche de l’artiste.
Centre culturel de la Laverie
A l’origine ateliers d’artistes, association et plus récemment Etablissement Public, Le Centre culturel de La Laverie, vient d’inaugurer son nouvel espace : un nouveau cyber-centre, un studio pour accueillir des résidences d’artistes et une salle d’exposition transformée offrant une plus grande liberté d’accrochage. Au travers de ces changements, La Lave rie reste fidèle à son objectif de diffusion des arts plastiques sur un territoire rural. Grâce à ses «rendez-vous» avec l’art contemporain et à la mise en place de médiations en direction des scolaires, La Laverie rencontre le large public de la Communauté de Communes de l’Huisne Sarthoise.
Dans le cadre de la convention avec le Conseil général de la Sarthe et le Fonds Régional d’Art Contemporain des Pays de la Loire, Le Centre culturel de La Laverie accueille à nouveau une exposition du Frac, du 10 novembre au 22 décembre 2007. Deux artistes britanniques vivant dans la région, Neal BEGGS et David Michael CLARKE ont en charge le commissariat de cette exposition. A partir des spécificités du lieu, ancienne laverie industrielle, ateliers de pratique artistique et hébergement d’un cyber-centre, ils jettent un regard personnel sur la collection en sélectionnant des oeuvres qui illustrent le thème d’architecture et humanité choisi en collaboration avec La Laverie.
CENTRE CULTUREL DE LA LAVERIE
3, rue du Moulin à Tan 72400 La Ferté-Bernard
T 02 43 93 48 61
lalaverie@lalaverie.org
horaires d'ouverture : du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h le samedi de 14h à 18h
entrée libre
Fonds régional d’art contemporain des Pays de la Loire
Les missions du Frac
Créé en 1982, le Fonds régional d’art contemporain (Frac) des Pays de la Loire est une association financée à parité par l’État et la Région. Il a pour mission de constituer une collection d’art contemporain, de sensibiliser le public à l’art d’aujourd’hui et de participer au développement, à la diffusion et à la connaissance de toutes les formes de création contemporaine. La collection comprend aujourd’hui plus de mille oeuvres ainsi que des fonds importants de Emmanuel Pereire et de Gina Pane. Elle est diffusée sur l’ensemble du territoire régional, y compris dans des établissements scolaires, et fait l’objet d’actions de médiation et de sensibilisation en partenariat avec les collectivités locales et l’Éducation Nationale. UN LIEU SPÉCIFIQUE Nomade jusqu’en 2000 (Fontevraud, Clisson, Nantes), le Frac est désormais installé à Carquefou dans un superbe bâtiment conçu par Jean-Claude Pondevie, à une dizaine de kilomètres au nord de Nantes dans le quartier de La Fleuriaye. LES EXPOSITIONS Le Frac organise à Carquefou des expositions qui permettent en regard de la collection, des ouvertures sur l’actualité artistique internationale. Dans le cadre des Ateliers Internationaux, il invite des artistes à séjourner au Frac pendant deux mois. Ces résidences donnent lieu à une exposition. Cette programmation s’accompagne d’une politique éditoriale centrée sur la publication de livres d’artistes et de catalogues d’exposition. Outre les actions en région, la collection est aussi rendue visible par des dépôts d’oeuvres dans des institutions (musées, centres d’art) et par des prêts lors de manifestations d’art contemporain en France comme à l’étranger. LA MÉDIATION S’adressant à tous les publics (groupes, individuels, enfants et adultes), le Frac propose une approche vivante de l’art de notre temps. Dans ses locaux à Carquefou comme en région, il privilégie l’accueil personnalisé du public et favorise l’accès aux oeuvres en créant des espaces de paroles et de rencontres. Enfin il propose en direction des publics, un programme de conférences, rencontres, performances en lien avec la diffusion et les expositions.
FRAC DES PAYS DE LA LOIRE
La Fleuriaye 44470 Carquefou
T 02 28 01 50 00
contact@fracdespaysdelaloire.com
http://www.fracdespaysdelaloire.com
entrée libre
ARCHITECTURE ET HUMANITÉ. ÉPISODE 3
carte blanche à Neal Beggs et David M. Clarke
oeuvres de la collection du Frac des Pays de la Loire
exposition du 28.06 au 21.09.2008
Prieuré de Vivoin
VIVOIN (72)
GMTT-CK*
Architecture et Humanité, épisode 2
ExpositionVernissage