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2010 : Séquence 5 / SPACIFICITY - In Search of the Disappearance of the Miraculous, Fort du Bruissin - Centre d'art contemporain, Francheville, Jérôme Cotinet-Alphaize – commissaire de l’exposition (vernissage : samedi 27 mars 2010, exposition du 28 mars au 4 juillet 2010) / http://house.of.leaves.free.fr/Fort_du_Bruissin/spacificity/index.htm
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Séquence 5
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Séquence 5 au Fort du Bruissin – Centre d’Art Contemporain
Exposition temporaire : SPACIFICITY
TTrioreau, Joris Van de Moortel, Camilo YáñezExposition permanente :
Pierre-Laurent Cassière, Nicolas Floc’h, Rémi Dal NegroRésidents :
Ariane Bosshard et Olivier HuzArtothèque :
Sélection d’oeuvres de la collection de l’artothèque de VilleurbanneAïki Galerie :
TTrioreau, 39 rue Sainte-Helène, 69002 Lyon::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Le Centre d’Art Contemporain du Fort du Bruissin n’est qu’un « site » comme les autres, incarnant en lui-même les incongruités et les paradoxes de notre histoire : un « site » en constante redéfinition, un monument qui reste à construire, un lieu en
« re-situation »…
À peine fini d’être construit en 1881, le fort est devenu caduc par la portée accentuée des canons. Ainsi, il est advenu, quasi de « naissance » — « ontologiquement » nous pourrions dire — un « non site », un site sans raison d’être, en vacance d’objectif, vidé de son sens.L’art serait par essence « non fonctionnel », et ce, même s’il sait mimer certaines fonctions. Aussi, c’est un paradigme intéressant de construire, sur un « non site », un projet « sans fonction » et par symétrie, un projet de toutes les fonctions. Car l’art, s’y expérimentant, est de fait un outil d’investigation, d’analyse, dont nous réinventerons, à chaque Séquence, les utilisations…
Cette Séquence 5 tentera de faire sienne ce paradigme avec l’exposition Spacificity décomposée en trois projets distincts de TTrioreau (fr), Joris Van De Moortel (be), Camilo Yáñez (cl).
Cette « re-situation » du Fort du Bruissin sera également expérimentée par l’Exposition permanente avec Pierre-Laurent Cassière (fr), Rémi Dal Negro (fr), Nicolas Floc’h (fr), TTrioreau (fr) qui se renouvellera, en partie, à chaque Séquence.::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Séquence 5
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SPACIFICITY
In Search of the Disappearance of the Miraculous
TTrioreauIn Search of the Disappearance of the Miraculous n’est pas une rétrospective du travail de TTrioreau, mais un projet global : une « re-situation » rassemblant une vingtaine d’oeuvres élaborées depuis 1995, ainsi que plusieurs nouvelles installations conçues spécialement pour le Fort du Bruissin.
Liés par une mise en péril de trois territoires différents - l’exposition, l’oeuvre et le spectateur -, ces dispositifs mettent en oeuvre un échange entre l’espace présent - « in-situ » - au Centre d’Art Contemporain et « l’archive » de ces mêmes projets dans leurs monstrations antérieures.TTrioreau construit l’ensemble de sa proposition sur un jeu dialectique qui envisage les deux faces de la définition d’un lieu: être premièrement un « site » (géographique, historique, social, politique, …) et dans un deuxième temps, un « non-site » (un lieu en tentative de redéfinition perpétuelle, un lieu en destruction, en reconstruction, …).
Dans l’oeuvre réalisée en inox polymiroir, 2, rue Gaston Guillemet, 85200 Fontenay-le-Comte, le spectateur, dont le regard est perturbé par une mise en abîme de l’oeuvre et de sa propre réflexion, est obligé de se déplacer pour appréhender l’ensemble des perspectives et des différents points de vue offerts.
Avec Prysm, il retrouve cette même perturbation par un mouvement constant des prismes en miroir, rendant ainsi difficile la perception précise de l’image réfléchie. De manière successive et incessante, le visiteur se voit en train de se regarder, puis observe, dans les miroirs, l’image réfléchie de l’espace dans lequel il s’inscrit. Ce miroir est un espace « réfléchissant », constitué à la fois comme une image réflexive (concept) et comme une image qui se multiplie, en mouvement. Bien que ces espaces soient cognitifs, TTrioreau a prévu ses dispositifs pour que le spectateur puisse, dans sa déambulation, interagir avec les oeuvres. Ainsi, dans Extensible Mezzanine, le visiteur a la possibilité de moduler l’espace en manipulant l’oeuvre elle-même.
Diplômé de l’École supérieure des beaux-arts de Tours et enseignant à l’École nationale supérieure d’art de Bourges, TTrioreau développe un travail de perturbation des certitudes architecturales, évoquant un processus de dé-construction : ses projets inscrivent l’architecture comme moyen polémique. Dans un dépeçage méthodique des idéaux liés à l’espace, son travail interroge notre confiance en la solidité structurelle du bâtiment, en son immobilité et en sa permanence, pour le décrire comme intervalle, passage, transition, …::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
SPACIFICITY
The day After Tomorrow
Joris Van de MoortelDans The Day After Tomorow, Joris Van de Moortel a obturé toutes les fenêtres de la façade du Fort du Bruissin avec des briques Vande Moortel. Ces briques rouges sont caractéristiques de l’architecture belge, où l’artiste vit et travaille. Au delà de l’homonymie créant une relation directe entre l’artiste et le médium qu’il utilise, son histoire familiale est ancrée dans les métiers de la construction flamande depuis plusieurs générations.
C’est ce rapport au bâti que Joris Van de Moortel a souhaité explorer ici. Historiquement, l’utilité militaire du Fort du Bruissin est obsolète, notamment en raison d’une erreur d’implantation géographique (due à la portée des canons). Seule l’armée allemande, durant la seconde guerre mondiale, a utilisé ce lieu pour loger des troupes, et afin de se protéger des bombardements, elle a comblé deux salles au premier étage. Cette technique de défense a eu pour effet de murer deux fenêtres de la façade. Ce fut la seule utilisation militaire du fort. Obturer une fenêtre signifie condamner un site. La fenêtre est certes une ouverture mais aussi une fermeture, qui cependant demeure fragile et vulnérable. La condamner est un acte qui renforce la dimension «défensive» du bâtiment. Il empêche toute relation entre l’espace d’exposition (au sens classique) et l’extérieur du fort (le point de vue premier). Ainsi, l’espace intérieur s’exclut davantage du temps, des conditions climatiques, de toute relation avec l’extérieur. L’emmurement n’est que la conséquence de la réflexion de l’artiste sur l’espace, qui radicalise et uniformise l’aspect massif de la façade.
Nous avons ici à faire à un bâtisseur. De manière générale, il crée des espaces, il les investit. Il faut entrer dans l’oeuvre, tourner autour, passer dessus ou dessous pour voir et expérimenter. L’artiste s’intéresse au comportement du spectateur, il pense le visiteur comme un être autonome, sans élaborer un «plan de circulation»: Joris Van de Moortel suscite l’expérimentation. Ses oeuvres achevées ressemblent à des constructions ordinaires qui peuvent paraître chaotiques, non-construites ou déconstruites, non-finies, précaires, etc. La facture peu généreuse de ses installations engage d’autres enjeux que «l’esthétisme», notamment celle de la réaction du spectateur face à une proposition qui le confronte physiquement à l’oeuvre. Comme dans l’intervention effectuée au Fort du Bruissin, il souhaite qu’à travers son travail, on se rende compte de la présence de ce qui nous entoure.::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
SPACIFICITY
Estadio Nacional 11.09.09 Santagio, Chile
Camilo Yáñez
Le stade national de Santiago du Chili a été érigé en 1938, sur un domaine de 62 hectares, offert par le philanthrope José Domingo Cañas et agrandi en 1962 pour y accueillir la coupe du monde de football. Il a toujours été le théâtre d’importantes manifestations culturelles, sportives et politiques. Une partie des travées fut utilisée comme prison à la suite du coup d’état mené par Augusto Pinochet le 11 septembre 1973. Ce stade est ainsi devenu emblématique aux yeux du peuple chilien.
Camilo Yáñez a filmé ce stade le 11 septembre 2009 à 18 heures, 36 ans exactement après le coup d’état. Né sous le régime de Pinochet, il immortalise dans cette installation vidéo l’apparence dite «historique» de ce site sur le point d’être transformé et modernisé. En filigrane de cette double vidéo, il évoque les luttes et l’histoire qui lient chaque chilien à ce lieu. Lors de ce dernier tour d’honneur sur la piste de course, deux longs travellings font apparaître le site, plongeant le spectateur dans une certaine mélancolie. Sans tomber dans le pathos, Camilo Yáñez raconte ce stade à travers le symbole qu’il a toujours été: «Je ne souhaite pas que la pièce donne de la magnificence. Je souhaite, au contraire, qu’elle génère de l’humilité. J’ai souhaité favoriser une rencontre intime pour chacun, qui peut être intimidante, je l’accorde. Cette rencontre intime doit permettre aux spectateurs de réfléchir sur eux-mêmes et sur le moment de leur propre ruine».
Depuis 15 ans, Camilo Yáñez propose un art engagé sans pour autant en utiliser l’iconographie, et c’est bien pour cela qu’il est rattaché à la «Transition Chilienne». Cette appellation ne désigne pas un mouvement artistique, mais un moment politique: celui de la ré-installation de la démocratie au Chili en 1990, à la suite de la chute de Pinochet. La «Transition Chilienne» regroupe des artistes travaillant de manière ouverte, sans exclusivité de médium, en abordant sur la scène internationale des questions historiques et sociologiques qui leur sont contextuellement propres. Contrairement à d’autres artistes de cette période, Camilo Yáñez ne se considère pas comme activiste. Pour lui, «c’est le fond plus que la forme qui devrait témoigner de l’art engagé». La forme de son travail se traduit régulièrement par une «esthétique» très travaillée, colorée et vive qui se distingue volontairement de ses engagements. Le regard se déplace de module en module où les références à l’Op-Art apparaissent évidentes afin d’inciter au mouvement. Comme pour Estadio Nacional, le spectateur se trouve au centre de l’oeuvre et évolue dans l’espace du stade à travers le double travelling.::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Exposition permanente :
Pierre-Laurent Cassière
Plasticien sonore, Pierre-Laurent Cassière arpente les espaces urbains dans un continuum qui redessine de nouvelles géographies. Il révèle ainsi un écho de là-bas et met en évidence des correspondances harmoniques qui se tissent entre des points cardinaux pourtant diamétralement opposés. Ses installations sont autant de propositions d’écoute plastique, qui s’emploient à « écouter. Accorder. Animer. Programmer des systèmes. Les installer. Manipuler du rien. […] Amplifier les tensions entre son et espace, y chercher des points d’équilibre. Etendre la machine à l’architecture, le média à l’environnement. […] Concevoir des dispositifs électroacoustiques et plastiques comme situations d’expériences sensibles, comme temps de réflexion et d’échange. »Exposition permanente :
Rémi Dal Negro
Les déplacements et les détournements des objets quotidiens ainsi que des pratiques induisent un malaise dans le monde de ces objets comme dans ceux des perceptions et des relations, pour proposer une autre narration où il s’agit de se réapproprier les choses, les rapports et l’espace dans l’intervalle d’un dérèglement des langages.Exposition permanente :
Nicolas Floc’h
Nicolas Floc’h explore les pratiques artistiques en fonction des contextes qu’il investit. Ses oeuvres se déclinent en de multiples formes: installation, sculpture, film, performance, scénographie... Elles se présentent comme des structures ouvertes, multifonctionnelles, modulables et consommables. Ses propositions artistiques s’inscrivent dans le champ de l’expérimentation questionnant les modes de production, de distribution et de consommation de l’art. Nicolas Floc’h invente des processus de création qui ne peuvent exister sans la collaboration et l’appropriation d’autres personnes.Exposition permanente :
TTrioreau
Depuis 1995, TTrioreau développe un travail de perturbation des certitudes architecturales, évoquant un processus de dé-construction, une démarche d’archéologie d’un inconscient architectural. Les projets de TTrioreau inscrivent l’architecture comme processus polémique. Dans un dépeçage méthodique des idéaux liés à l’espace moderne, ils interrogent notre confiance en la solidité structurelle du bâtiment, en son immobilité et sa permanence, pour le décrire comme intervalle, passage, transition, …
« Au commencement de l’image, il y a la ruine. La ruine n’est pas un accident; elle arrive à l’image dès le premier regard. »
Jacques Derrida, Mémoires d’aveugle, l’autoportrait et autres ruines, 1999
Lors d’un voyage au Mexique en 1969, Robert Smithson photographia un vieil hôtel qui fut soumis à un cycle de construction / dé-construction simultanées, avant de disparaître. Entre dislocation et restauration, Hotel Palenque est, ce que Robert Smithson nomma lui même, « a ruin in reverse », une ruine contemporaine « dé-architecturée », décadente, …
Déplacer, délocaliser et installer l’enseigne publicitaire de Hotel Palenque, « renverser » le site initial et la re-positionner en « miroir » sur le Fort du Bruissin, autre « ruine » (militaire) en transformation « culturelle », permet d’ancrer le projet de TTrioreau, Towards the Development of Hotel Palenque, comme le non-site de l’Histoire d’un site...::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Résidents :
Ariane Bosshard & Olivier Huz
Corrélat: tel serait le mot qui pourrait décrire la résidence des deux graphistes Ariane Bosshard et Olivier Huz au Fort du Bruissin pendant les mois à venir. Il s’agit de créer, bien au-delà d’un site internet purement informatif et formel, une vraie base éditoriale pour le centre d’art, invitant à
répertorier les travaux antérieurs et futurs relatifs aux activités du fort. Au moyen d’un médium de référence, fonctionnant sur le modèle de Wikipedia, Ariane Bosshard et Olivier Huz proposent au centre d’art et aux artistes d’alimenter une médiathèque interactive. Tel un catalogue en ligne, il permettra d’archiver tant les biographies d’artistes que les oeuvres présentées, ou encore d’indexer les expositions passées et les projets à venir. Ce dispositif s’inscrit dans une constante évolution, un véritable
« work in progress ».
http://www.709-051xxx.com/fortdubruissin::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
TTrioreau
Aïki Galerie
Créée en octobre 2009 par le designer Jean-Paul Espinosa, Aïki Galerie est un lieu d’exposition qui propose un trait d’union entre art, design de mobilier et design global d’espace. L’architecture comme espace de vie et de réflexion est au coeur du projet Aïki. C’est pourquoi nous avons choisi d’ouvrir notre programmation artistique avec l’artiste TTrioreau dont les travaux s’inscrivent, de manière générale, dans le champ de l’architecture.
Située au coeur de la presqu’île de Lyon, la galerie est un espace ouvert sur la rue par une vitrine. C’est sur cette interface intérieur/extérieur, chère à l’artiste, que nous avons choisi de resituer l’oeuvre BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex présentée à La Box de Bourges en 2001. Le dispositif de va-et-vient du caisson lumineux, réalisé in-situ par l’artiste à Bourges, perturbait la perception et le déplacement du passant en s’immisçant dans la rue. Ici, l’oeuvre mobile se fige et se dresse tel un mobilier urbain au centre de l’espace. La photographie montée sur caisson lumineux représente un immeuble de la zone périurbaine de Bourges, architecture générique des années 60. Elle n’est visible depuis la rue qu’en transparence derrière les néons rayonnant vers l’espace publique. Dans son prolongement, la maquette devient à la fois document d’archive et oeuvre témoin de l’installation. Sur le caisson de la maquette, il n’y a pas d’image, l’espace est vide, comme l’immeuble prêt à être démoli.
En écho à cette oeuvre, la vidéo DV, présentée en 2006 au Transpalette à Bourges, aborde une autre réalité historique et géographique de l’espace urbain, celle de la ville d’Odessa (Ukraine).À l’origine de ce projet, L’homme à la caméra réalisé en 1929 par le précurseur du « cinéma-vérité » Dziga Vertov ; film manifeste des bouleversements sociaux liés à l’édification de l’union soviétique.
Filmant la ville d’Odessa en mouvement, dans son activité ouvrière et industrielle, Vertov donne à voir la réalité d’une ville moderne tournée vers l’avenir. L’artiste s’interroge: qu’est devenu Odessa ? Qu’est devenu l’homme à la caméra ? Par la diffusion simultanée des deux vidéos, l’artiste propose deux niveaux de lecture, celle de la ville dans sa vision panoptique et celle de l’homme dans son individualité. D’un côté, l’artiste donne une vision actuelle d’Odessa en la survolant depuis un ULM en un travelling circulaire, telle une « toupie tournante » (traduction de « Dziga Vertov »). De l’autre, la vidéo nous montre en temps réel la réalisation d’un tatouage sur le dos de l’artiste où l’on peut lire « Mais où est passé l’homme à la caméra ? » en alphabet cyrillique. Cette phrase anonyme publiée dans la Pravda durant sept jours annonce la sortie du film de Vertov. Petit à petit, la phrase typographiée par l’artiste apparaît en relief sur sa peau reprenant le plan axonométrique de la ville, de l’autre côté la ville tournoyante est mise à distance et disparaît ainsi dans sa planéité, quadrillée en formes géométriques par le balai des phares de voiture.
Dans ces deux oeuvres, TTrioreau questionne notre rapport à l’espace urbain et son architecture dans son devenir. Comment la disparition de l’architecture entraîne la dissolution du tissu urbain? Que deviennent ces architectures symbole d’une utopie sociale et urbaine ?Commissariat : Anne Stenne
Vernissage le vendredi 26 mars à 18h
Exposition du 27 mars au 17 avril 2010
39, rue Sainte-Hélène
69002 Lyoncontact@aiki-galerie.fr
04 78 95 47 58 / 06 30 64 05 90
Ouvert du mercredi au vendredi de 11h à 19h
Le samedi de 13h à 19h::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Pour plus d’informations :
Le Fort du Bruissin a été construit au XIXème siècle par le Général Séré de Rivière, il fait parti d’un complexe de fortification militaire allant de Lille à Toulon. Après d’importants travaux de réhabilitation, il accueille, depuis février 2008, un centre d’art contemporain. Cet ouvrage architectural de plus de 3000 m2, dont 2000m2 consacrés aux expositions, est inscrit dans un espace boisé de 10 hectares.
Informations :
Vernissage le 27 Mars 2010 à 18H30
Exposition du 28 Mars au 4 Juillet 2010
Ouverture les Vendredi, Samedi et Dimanche de 15H00 à 19H00
Entrée libreAdresse :
Fort du Bruissin - Centre d'art contemporain, Chemin du Château d'eau, 69340 Francheville
Direction : bus n°30 vers “Bellecour/Francheville-Findez” ; voiture : suivre “Francheville-le-Haut”Contacts :
Fort du Bruissin – Centre d’Art Contemporain
Bureau : +33 (0) 4 72 13 71 00
Email : fortdubruissin@mairie-francheville69.fr
Jérôme Cotinet-Alphaize, Directeur artistique
Bureau : +33 (0) 4 72 13 71 04
Portable : +33 (0) 6 78 08 29 15
Email : jcotinet@mairie-francheville69.fr::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Le Fort du Bruissin - Centre d’Art Contemporain est membre de DCA (association française de développement des centres d’art) et de ADELE (association des lieux de diffusion de l’art contemporain sur Lyon et sa région).
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Images pour la presse : Download : 300 dpi : click on images and save as :
Séquence 5
SPACIFICITY
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Joris Van de Moortel
The Day After Tomorrow
Joris Van de Moortel, The Day After Tomorrow, 2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
Joris Van de Moortel, The Day After Tomorrow, 2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
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TTrioreau
In Search of the Disappearance of the Miraculous
TTrioreau, gmTT-ck #1, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, 2, rue Gaston Guillemet, 85200 Fontenay-le-Comte, 2004, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, 2, rue Gaston Guillemet, 85200 Fontenay-le-Comte, 2004, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, 2, rue Gaston Guillemet, 85200 Fontenay-le-Comte, 2004, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003 / TTrioreau, Rezé-lès-Nantes – Prysm, 2005 / TTrioreau, Prysm - Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003 / TTrioreau, Rezé-lès-Nantes – Prysm, 2005 / TTrioreau, Prysm - Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, Rezé-lès-Nantes – Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003 / TTrioreau, Rezé-lès-Nantes – Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003 / TTrioreau, Rezé-lès-Nantes – Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003 / TTrioreau, Prysm - Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003 / TTrioreau, Prysm - Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, Prysm - Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, TimeCode, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else, 2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else, 2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
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TTrioreau, BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, 2000-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand / Aïki Galerie - Commissariat : Anne Stenne
TTrioreau, BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, 2000-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand / Aïki Galerie - Commissariat : Anne Stenne
TTrioreau, BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, 2000-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand / Aïki Galerie - Commissariat : Anne Stenne
TTrioreau, BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, 2000-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand / Aïki Galerie - Commissariat : Anne Stenne
TTrioreau, BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, 2000-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand / Aïki Galerie - Commissariat : Anne Stenne
TTrioreau, BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, 2000-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand / Aïki Galerie - Commissariat : Anne Stenne
TTrioreau, BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, 2000-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand / Aïki Galerie - Commissariat : Anne Stenne
TTrioreau, BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, 2000-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand / Aïki Galerie - Commissariat : Anne Stenne
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TTrioreau, gmTT-ck # Edge On A Ledge, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, gmTT-ck # Edge On A Ledge, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Reverse Hotel Palenque, 2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Reverse Hotel Palenque, 2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Reverse Hotel Palenque, 2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Reverse Hotel Palenque, 2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Offret - Le Sacrifice, 2008, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Offret - Le Sacrifice, 2008, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Offret - Le Sacrifice, 2008, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Offret - Le Sacrifice, 2008, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, gmTT-ck #1, gmTT-ck #2 - The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, gmTT-ck #2 - The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, gmTT-ck #1 - The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, gmTT-ck #1 - The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, gmTT-ck #3 - The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, gmTT-ck #3 - The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, gmTT-ck #4 - The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, gmTT-ck #1, gmTT-ck #2, gmTT-ck #3, gmTT-ck #4 - The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 2, rue Gaston Guillemet, 85200 Fontenay-le-Comte, 2004, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 2, rue Gaston Guillemet, 85200 Fontenay-le-Comte, 2004, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 2, rue Gaston Guillemet, 85200 Fontenay-le-Comte, 2004, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 2, rue Gaston Guillemet, 85200 Fontenay-le-Comte, 2004, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 2, rue Gaston Guillemet, 85200 Fontenay-le-Comte, 2004 / TTrioreau, BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, 2000-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 2, rue Gaston Guillemet, 85200 Fontenay-le-Comte, 2004 / TTrioreau, BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, 2000-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 2, rue Gaston Guillemet, 85200 Fontenay-le-Comte, 2004, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 2, rue Gaston Guillemet, 85200 Fontenay-le-Comte, 2004, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 2, rue Gaston Guillemet, 85200 Fontenay-le-Comte, 2004, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, 2000-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, 2000-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, 2000-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, 2000-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, BP 297 - 9, Rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, 2000-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003 / TTrioreau, Rezé-lès-Nantes – Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003 / TTrioreau, Rezé-lès-Nantes – Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003 / TTrioreau, Rezé-lès-Nantes – Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003 / TTrioreau, Rezé-lès-Nantes – Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Prysm - Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Prysm - Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Prysm - Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003 / TTrioreau, Rezé-lès-Nantes – Prysm, 2005 / TTrioreau, Prysm - Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003 / TTrioreau, Rezé-lès-Nantes – Prysm, 2005 / TTrioreau, Prysm - Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Extensible Mezzanine, 2003 / TTrioreau, Rezé-lès-Nantes – Prysm, 2005, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Inside The White Cube, 2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Inside The White Cube, 2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Inside The White Cube, 2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Inside The White Cube, 2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 35, rue Marcel Tribut, 37000 Tours, 1998-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 35, rue Marcel Tribut, 37000 Tours, 1998-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 35, rue Marcel Tribut, 37000 Tours, 1998-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 35, rue Marcel Tribut, 37000 Tours, 1998-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 35, rue Marcel Tribut, 37000 Tours, 1998-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 35, rue Marcel Tribut, 37000 Tours, 1998-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 35, rue Marcel Tribut, 37000 Tours, 1998-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 35, rue Marcel Tribut, 37000 Tours, 1998-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 35, rue Marcel Tribut, 37000 Tours, 1998-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 35, rue Marcel Tribut, 37000 Tours, 1998-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 35, rue Marcel Tribut, 37000 Tours, 1998-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 4, rue Montaigne, 37000 Tours, 1995-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 4, rue Montaigne, 37000 Tours, 1995-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 114, rue Stéphane Pitard, 37000 Tours, 1996-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, 114, rue Stéphane Pitard, 37000 Tours, 1996-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Chemin du Château d’eau, 69340 Francheville, 2007-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Chemin du Château d’eau, 69340 Francheville, 2007-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, WARchitecture - The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, WARchitecture - The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, WARchitecture - The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, WARchitecture - The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, WARchitecture - The Sarajevo Holiday Inn On Fire, 2006, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - Inside The White Cube - Notes On The Gallery Space, 1976-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - Inside The White Cube - Notes On The Gallery Space, 1976-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - Inside The White Cube - Notes On The Gallery Space, 1976-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - Chemin du Château d’eau, 69340 Francheville, 2007-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - Chemin du Château d’eau, 69340 Francheville, 2007-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - Chemin du Château d’eau, 69340 Francheville, 2007-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - Chemin du Château d’eau, 69340 Francheville, 2007-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - 4, rue Montaigne, 37000 Tours, 1995-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - 4, rue Montaigne, 37000 Tours, 1995-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - 4, rue Montaigne, 37000 Tours, 1995-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - 114, rue Stéphane Pitard, 37000 Tours, 1996-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - 114, rue Stéphane Pitard, 37000 Tours, 1996-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - Robert Smithson’s Hotel Palenque, Yucatán, Mexico, 1973-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - Robert Smithson’s Hotel Palenque, Yucatán, Mexico, 1973-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - Robert Smithson’s Hotel Palenque, Yucatán, Mexico, 1973-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - Robert Smithson’s Hotel Palenque, Yucatán, Mexico, 1973-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - Robert Smithson’s Hotel Palenque, Yucatán, Mexico, 1973-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Here Is Endlessnes Somewhere Else - Robert Smithson’s Hotel Palenque, Yucatán, Mexico, 1973-2010, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Hervé Trioreau
TTrioreau, Towards the Development of Hotel Palenque, 2009, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, Towards the Development of Hotel Palenque, 2009, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand
TTrioreau, Towards the Development of Hotel Palenque, 2009, Courtesy de l’artiste, Crédit Photographie : © Nicolas Durand